|  | 
 STILLE VOLK LYRICS
 
 
  
 "Maudat" (2003)
 
 1. Maudat
 2. Cassandre Sylvestre
 3. Orgasme Tellurique
 4. Corps Magicien
 5. Le Roi Des Animaux
 6. La Meneuse D'ours
 7. L'armière (cart deras armas)
 8. La Mort Des Hommes
 9. Le Chant Des Faunes
 10. Calenda Maia
 
 
 
 
 
 
 
 1. Maudat
 
 Maudat !
 
 
 
 
 2. Cassandre Sylvestre
 
 Fille de la Lune, Cassandre sylvestre
 Elle détient la torche souveraine
 De l'astre lumineux à l'obscure reine
 Elle hante les nuits de ses maléfices
 
 De la déesse mère, elle connaît les mystères
 De la montagne qui touche sagement le ciel
 Dans la ténébreuse caverne, elle va, poursuit, se terre
 Possession ultime d'un secret universel
 
 Par dedans le culte organique, elle s'alonge devant sa mère
 Et de son destin enfante les fruits de la terre
 Materia prima sauvage, féconde la mère sans âge
 On la dit berceau mais elle demeure à jamais tombe
 
 
 
 
 3. Orgasme Tellurique
 
 Orgasme tellurique - les secrets de la terre vont se révéler
 Orgasme tellurique - comme une braise qui naît du néant
 Orgasme tellurique - je m'allong dans cette communion
 Orgasme tellurique - de plaisirs interdits et d'onction
 
 Je suis l'orage, le feu, le vant
 J'essuie la tempête, parchemin luisant
 Je pénètre l'air et le feu me prend
 Luxure charnelle et communion
 
 Orgasme tellurique - par cette flamme exquise je hurle
 Orgasme tellurique - j'aspire le venin sacré qui me brûle
 Orgasme tellurique - je prends le plaisir et dévore le temps
 Orgasme tellurique - de ce phallus irriguant tous mes sens
 
 Je suis l'orage, le feu, le vent...
 
 Orgasme tellurique - j'erre par ce chemin qui ruisselle
 Orgasme tellurique - sapience d'un trésor enfoui
 Orgasme tellurique - l'orgasme tellurique m'envahit
 Orgasme tellurique - d'un démiurge unique qui chancelle
 
 
 
 
 4. Corps Magicien
 
 Elle est née de l'air, du feu
 Trempée dans l'eau de jouvence
 Pâmée de corps magiciens
 
 Dès sa funeste naissance
 Elle observe le monde vivant
 Les arbres parlent doucement
 
 La jeunesse se passe à vivre
 Dans les arbres, les animaux
 Elle voyage par leur esprit
 
 
 
 
 5. Le Roi Des Animaux
 
 Je te salue, ô terre mère
 Je te salue, nourrice, hôtesse
 Je te salue, ô terre mère
 Je te salue, nourrice, hôtesse
 Du roi des animaux
 
 
 
 
 6. La Meneuse D'ours
 
 Elle le tient dans ses bras
 Géant, génie déchu
 Elle se lov par ses ébats
 Se noie dans sa fourrure
 
 Femme et animal
 Communion charnelle
 D'un amour orphelin
 Dans un temps éternel
 
 Au creux de la forêt
 Ils fécondent l'être
 Qui sera à jamais
 L'esprit, suprême maître
 
 Femme et animal
 Communion charnelle
 D'un amour orphelin
 Dans un temps éternel
 
 Compagnon il devient
 De celle qui le vénère
 Ensemble, troublants devins
 Les secrets ils préservent
 
 Femme et animal
 Communion charnelle
 D'un amour orphelin
 Dans un temps éternel
 
 
 
 
 7. L'armière (cart deras armas)
 
 Messagère des âmes, elle s'enfuit
 Vers ceux qui dans la sombre nuit
 L'appellent comme dans un chant dément
 Que sont-ils, que veulent-ils vraiment ?
 
 Cart Deras Armas, le convoi des morts
 Armière, messagère de l'Au-Delà
 Elle pousse le fier attelage
 Cart Deras Armas, chemin des sages
 
 Du fond des âges, elle les connaît
 Translucides ombres et voix d'aînés
 Jadis êtres, ils voyagent
 Par l'air et par l'eau, esprits sans âge
 
 De leut connaissance, elle s'inspire
 Les secrets du monde, de l'Au-Delà
 Qui se forgent dans son esprit troublé
 De fureur et de désir
 
 Cart Deras Armas, le convoi des morts
 Armière, messagère de l'Au-Delà
 Elle pousse le fier attelage
 Cart Deras Armas, chemin des sages
 
 
 
 
 8. La Mort Des Hommes
 
 Je suis la mort des hommes
 Et je porte couronne
 Et je suis de leur vie
 La maîtresse et patronne
 Et bien sûr je suis cruelle
 Et bien sûr je suis très dure
 Et rien n'arrêtera mes déchirures
 
 
 
 
 9. Le Chant Des Faunes
 
 Elle nage dans l'eau primordiale
 Elle vole dans l'air, dédale
 Infini de saisons cycliques
 Parmi les dieux mythiques
 
 Les corbeaux la mènent à la reine
 Qui devient acolyte d'un temps sans haine
 L'ogre à l'oeil unique la hante, éperdu
 Tête dévoilée par la lumière vaincue
 
 Faunes et satyres sont ses compagnons
 A la flûte démiurge, elle s'unit
 Accouplement magicien dans la brume
 Obscure prophétie d'un temps qui finit
 
 
 
 
 10. Calenda Maia
 
 (lyrics after Raimbaut de Vaqueiras, 12th century)
 
 Calenda maia
 Ni fuèhls de faia
 Ni chans d�auzèl
 Ni flors de glaia
 Non es que�m plaia,
 Pros dona gaia
 Tro qu�un isnèl
 Messatgièr aia
 Del voste bèl
 Cors, qu�im retraia
 Plazer novèl
 Qu�amors m�atraia
 E jaia
 E�m traia
 Vas vos, Domna veraia
 E chaia
 De plaia
 �L gelos
 Anz que�m n�estraia.
 
 Ma bèl�amia
 Per Dieu non sia
 Que ja�l gelos
 De mon dan ria
 Que car vendria
 Sa gelosia,
 Si aitals dos
 Amantz partia ;
 Qu�ieu ja joios
 Mais non seria,
 Ni jois ses vos
 Pro no�m tenria;
 Tal via
 Faria
 Qu�oms ja
 Mais no�m veiria;
 Cel dia
 Morria, Domna
 Pros, qu�ie�us perdria.
 
 Domna grazida,
 Quecs lauz�e crida
 Vostra valor
 Qu�es abelida,
 E qui�us oblida,
 Pauc li val vida,
 Per qu�ie us azor,
 Domn� eissernida;
 Quar per gencor
 Vos ai chausida
 E per melhor
 De prètz complida,
 Blandida,
 Servida Gensès
 Qu�Erecs Enida
 Bastida,
 Finida, N�Englès
 Ai l�estampida.
 
 
 |  |