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ORAKLE LYRICS

Uni aux cimes

"Uni aux cimes" (2005)

1. Emergence
2. L'instant du dessus
3. Le Distant
4. Gnose
5. Uni aux cimes
6. Instables
7. Le seuil ardent
8. Abyssale
9. Oui







1. Emergence




2. L'instant du dessus

L'instant du dessus - le "puissif"

C'est un corps qui a vaincu
Que l'aube encense et perpétue
Une puissance qui s'est battue
Offrant aux sens ce qui est du

En cette aisance, cette tenue
Oeuvre une danse qui s'est accrue
Car du jouir, du rire parvenu
Naît à présent l'instant du dessus

Aux antipodes de tout épuisement - se joue ma rétention
Règne vital du délassement - prémices d'une création
Une montagne dont les tréfonds suspendent toute réaction
Je suis un arbre, lent et fécond, qui se rit des agressions

C'est d'un air vif et explosif
Dont se nourrit ma belle humeur créatrice
Un vent "puissif" et incisif
Dont l'action sur les petits est destructrice

Car ma gaieté effraie et fait frémir
Elle regorge d'une puissance que l'on ne peut contenir

C'est de l'humeur d'un fou que les pauvres jugent
C'est de la force d'un homme dont la réalité fait part

Submerger, engloutir et surpasser
La douceur de ce qui est violent, cru et vivant
Ne se dévoile qu'au terme d'un dépassement

Car c'est à nous que revient le droit de la maîtrise
Pour que le soleil inonde et la vue jamais ne se brise

Mais je ne suis pas à l'abri
D'être à mon tour, moi-même démuni
L'instable, à tout instant, me guette
M'imposant de nouveau l'éternelle conquête




3. Le Distant

A moi le silence aux mille yeux
Au nom d'un solipsisme de surface
Lorsque l'homme voile ce qui se passe
Je m'écarte et n'en vois que mieux
Un vide apparent s'ouvre enfin, sans réticence
Au torrent où s'abreuvent mes absences
Une ombre lointaine, ma discordance
Dissimulant ma libre errance...

A moi la distance hurlante, la profusion
Loin des multitudes appauvries
Une perpétuelle résurrection

Là où je n'ai plus à craindre mes nausées
Je me déverse et rend en toute tranquilité
Sans désabuser mon autre, non-éclaboussé
Je souffre mais m'allège de ce qu'il n'y a plus à juger

Je déclare ma profonde altérité
A l'ombre souriante des sanctuaires du soir
Je découvre le sens étouffé par d'autres voix
Mais qu'enfin je peux entrevoir...

Et honte à ceux qui calomnient la vie
Vous qui si souvent glorifiez l'ennui
Que l'indépendance, solution d'une utile sélection
Vous épuise sous le poids nocif de votre adoration

N'y a-t-il point d'ouïes pour ce vacarme qui isole?
Le narcotique devient la vie, oublie toute compagnie
Et halte! halte! Halte à toutes nos phobies
L'habit du silence luit pour les sens qui désolent




4. Gnose

Ici raccourcissent mes jours
Accablés d'un fardeau plus lourd
La tension et la soif, incessantes
Les yeux fixés sur les étoiles ardentes
(... même mortes...)

Maintenir cette terrible hauteur
Que seule la folie surplombe
Aller à l'omnisciente splendeur
Ou aux périls de la Tombe




5. Uni aux cimes

Domaines sacrés, imprégnez chaque pensée
Car je me dresse sur les vieilles cimes inviolées
J'ai gravi les sentiers de l'âme, la rare limpidité qui subsiste
Une ultime nature au crépuscule de l'inaltéré...

Je vous acclame! ô monuments d'une grâce indomptée
Emblèmes de l'essence
Insaisissables trésors pour les mains des traîres
Où siège la grotesque impuissance
De l'esclave enviant le maître
Derniers résistants exempts de chaînes

Puis j'ai parcouru l'horizon, où l'on dompte, où l'on s'oublie
Quand le sauvage n'enseigne plus la grande harmonie
Et quand dans leur propre négation
Tant d'aveugles se joignent au crime contre la source

Nature! mon unité...
Qu'attend ce qui gronde pour se libérer
Et détruire ce poison en notre survie injecté?

Un orage de passion, convié sur les faces craintives
Laissant à l'abri les reflets de ce qui me porte au sublime
Ma substance, révélée, mais dans l'amertume et les maux
Que les spectres vacants ne planent jamais si haut

Domaines sacrés, aspirez (inspirez) ma divinité
Dans l'ivresse d'une grande et antique unité




6. Instables

L'omission des édens factices
Immuables pieusement jetés
Aux loups des mondes instables

Et voici l'aube insane!
L'angoisse des rois aux racines trop longues
Quand l'ivre turbulence émane
Dessinant les lignes d'une autre trame

L'esprit de l'infini réclame la faille
Un serpent y agite ses flammes

Malédiction... nos soleils en ruines
Masques rongés par la rupture latente
Le déclin des ordes, canevas
D'une implosion enivrante

Le cours de la fissure suit le cours du temps

O consciences, systèmes et masses
Voyez vos pas qui s'effacent
D'une grande lutte les éphémères traces
Conciliant le torrent et le sage
J'ai maudit les eaux qui stagnent
Discernant l'obscur élan des âges




7. Le seuil ardent

Flamme vacillante, l'être court à sa nuit
L'abîme profond submerge mon corps
De ce bord, tant d'angoisses ont fané mon pouvoir
Brisant la vue des nouveau rivages

Entraves à ma flamme et mon vol
Les brumes voilent, voilent ma voie

Abîme sans gloire, dieu des sans-visions
Devant ta frontière ils se prosternent
Quand je réclame la croissance de ce que je discerne

Renaître au-delà de ce gouffre inerte...
Disparais! Fantôme d'un possible contenu
Surgis! Expérience du feint inaccessible
Entre ces murs étroits, l'affranchi n'agit plus
Mais souffre le poids de sa perte
Songeant aux joies de l'encor imperceptible

L'absolu qui m'accable doit être révolu
La moisson fertile brille au-delà de l'issue

L'ivresse disperse les sphères où leur vérité réside
Une réalité close n'est que le masque du vide

Flamme vacillante, l'être entier s'éveille enfin
Sans cesse menacé par ce qui le contient




8. Abyssale

"O moi, porte-parole de la souffrance
De la vie et du cercle (Nietzsche - APZ)
J'aspire à l'homme de la prochaine aube

Que dans les virages de l'aigle
Face aux boucles de ma sagesse
S'enlacent le cercle et mon sort
Pour que brille l'anneau sigilaire
Année de l'éternité...

Car je danse sur cet unique présent
Là où convergent les grandes phases du temps
Que ce qui se fixe ne soit pas ce "toujours"
Qui dans ce qui vient réclame le retour...

Sans cesse, sans cesse le "passer"
Fuit ce que ma volonté nie
Détresse, détresse, la puissance
Déprécie ce que la terre a bâti

Oh convalescence éternelle
Plénitude inépuisable de la vie
Ce vers quoi se tourne ma nostalgie...

Car c'est aux cycles que je dois ma lueur
D'un "passer" qui demeure et jamais ne se meurt
Et n'aie crainte, mon précieux ami nous y retrouverons
Apaisés par sa venue, à l'identique nous reviendrons

"O moi, porte-parole de la souffrance
De la vie et du cercle
Je t'appelle ma pensée la plus abyssale"




9. Oui

 


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