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CATHARSIS LYRICS

Á la faveur de la nuit...

"Á la faveur de la nuit..." (2002)

1. L´usure de miroirs
2. Le secret de tes songes
3. Le calice
4. A la faveur de la nuit
5. Ce soir
6. Seul
7. L´incontournable dance
8. Le propre d´ homme
9. Melancolie







1. L´usure de miroirs

L’USURE DES MIROIRS
Comme si de rien était
Feindre de croire
Que rien ne nous effraie,
Pas même l’usure des miroirs.
Ignorer l’avenir
Pour ne pas le voir finir
Surnager en suspens
Sans vouloir en être conscient.

L’amère brume des inquiétudes
Vient envelopper les certitudes
La pénétrante et brumeuse amertume
Laisse perler les gouttes de l’incertitude.

Notre souffle dans une bulle
Fuyant vers l’horizon
Nous laisse incrédule
Quant à sa crevaison
Faut-il s’y dissoudre
Au risque de se perdre
Et de ne pas se retrouver
Quand elle se sera percée.

Chasse mes angoisses
Dissipe ces nuées si lasses
Apaisante magie
Tu me clarifies

Faire comme si tout devait durer
Pour ne plus avoir à craindre
Les usures redoutées
Et d’avoir un jour à feindre
Peu importe l’horizon
Nous nous y rendrons
Peu importe la façon
Mais nous y serons

Levées les brumes de l’inquiétude
Enfin s’éteignent les incertitudes
Levées les brumes de l’amertume
Enfin rayonnent les certitudes.




2. Le secret de tes songes

LE SECRET DE TES SONGES

Tout ce qu’il est possible d’entendre
Me fait comprendre qu’il faut combattre
Il est trop tard je me suis fait prendre
Il est trop tard je ne veut plus me battre
Pourquoi, dis moi, devrais je t’écouter ?
Tu promets seulement des mensonges
Ta seule idée c’est de cacher
Les sombres secrets de tes songes

Pourquoi crois tu que je n’ai rien à dire ?
Tout est enfoui sous tes secrets
J’aimerai ne plus m’en souvenir
Ne pas creuser pour écouter
Sans cesse je vois sa main sur toi
Elle est comme une ombre
Et je crois qu’elle ronge
Tout ton passé mais que sont pour moi
Les sombres secrets de tes songes ?

Et tu me mens
Et je ne veut plus rien savoir
Je ne veut plus rien savoir
Caches moi la vérité
Préserves mon cœur torturé
Tu me caches la vérité
Où je meurs, où je meurs




3. Le calice

LE CALICE

Tellement de silence sans réponses,
Tellement de réponses sous silence,
Tellement de paroles sans innocence,
Qui peu à peu en nous s’enfoncent.

Le quotidien nous impose sa dose
D’indifférence face à toutes ses choses.
Notre lâcheté nous impose le supplice
de boire cet amer mais nécessaire calice.

Tellement de souffrance en évidence,
Tellement d’idéaux en déchéance,
Tellement d’actes menés sans conscience,
Qu’en nous s’endort la résistance.




4. A la faveur de la nuit

A LA FAVEUR DE LA NUIT

C’est à la faveur de la nuit
Qu’elles nous assaillent sans prévenir
Elles poussent nos portes sans un bruit
Et ne veulent plus ressortir
Elles rendent obscures les idées
Et les ombres menaçantes
Elles déploient l’obscurité
Dans nos âmes chancelantes

Près de moi, tu me semble si loin
Ensorcelé par ces voix
Près de moi, elles ne te lâchent pas
Emprisonné dans leurs bras
Ouvre la porte de tes craintes
Libère toi de leur étreinte.

C’est à la faveur de la nuit
Que résonne plus violemment
Leur obsédante mélodie
Dans les couloirs de l’inconscient
Elles nous mettent à nu doucement
Et peu à peu nous désarment
Puis laissent couler lentement
Le long cri muet des larmes

C’est dans la saveur de la nuit
Que finalement l’on s’abandonne
Et tout d’un coup s’épanouit
Le doux sommeil qui pardonne
Elles disparaissent avec l’aurore
Quand les murs deviennent oranges
C’est la vie après une mort
C’est l’harmonieux ballet des anges.




5. Ce soir

CE SOIR
Mon passé est perdu
Il nous manque une guerre
Savoir ce qui pue
Ce que l’on peut perdre
Des yeux dans le dos
Pour espérer croire
Que plus rien ne vaut
Ces vieilles histoires

Croire
Suis je le seul ce soir
A craindre le pire
A ne pas en rire

Ce venin qui nous ronge
Reprend le dessus
C’est ici qu’on plonge
On ne remonte plus
Tous soumis ! Non !
Le piège est fermé
Trop tard maintenant
Pour s’en échapper

Croire
Suis je le seul ce soir
A craindre le pire
A ne pas en rire
Quand ils se réveillerons
Sera t’il trop tard
Quand ils comprendrons
Que j’était le seul ce soir




6. Seul

SEUL

Sentiment d’injustice,
Oppression constante
Plaire pour toi reste un vice,
Famine oppressante
L’incompris reste seul
Dans ce monde mort
Il erre parmi ses rêves
Invente d’anciens sorts

Qui me comprendra ?
Qui m’écoutera ?
Réflexion solitaire, tu ne contrôles pas
Qui pourra ressentir la même chose que moi

La vie semble s’échapper,
Traverser un grand désert
Ses pensées qui s’égrainent
Dans un souffle solitaire
Il pourra toujours chercher
Et cherchera à jamais
L’improbable miroir
De son esprit sans paix

Tu le sais, soutiens moi
Tu l’entends, aides moi
Aides moi




7. L´incontournable dance

L’INCONTOURNABLE DANSE

Entre dans la course
C’est fini l’insouciance
Voilà elle te pousse
Et t’entraîne dans la danse
Cours après le serpent
Après un ordre réglé
Où tout est noir sur blanc
Où tout semble à jamais gravé

Dépêches toi
Elle n’attendra pas
Empresses toi
Ou elle te laissera là

Reste dans la course
Et concilie les exigences
De l’ordre et l’apparence
Et cette voix qui te pousse à
Traquer les expériences
En sublimant tes passions
En oubliant la raison
Et faire de cette danse une éternelle transe

En regardant en arrière
Au bout de ta lumière
Il ne faudra pas regretter
Elle ne sera pas rejouée
Sans aucun faux espoir
C’est à toi de savoir
Dompter l’ambivalence
De l’incontournable danse




8. Le propre d´ homme

LE PROPRE DE L’HOMME

Regarde autour de toi
Et dis moi ce que tu vois
Couleurs du ciel et de la mer,
Noirceur de la terre
Mais comment peut tu désigner
Un seul responsable
Coupables, ils sont tous coupables
Ils se sont tous mis à table
Mais à travers le brouillard
On ne voit que le diable
Tu as aimé la violer
Cette femme qui nous entoure
Vous l’avez tous martyrisé
Chacun à votre tour

J’ai embrassé l’enfer
Soldat dans cette guerre
Ce combat qui est comme
Comme le propre de l’homme

Elle est battue jour et nuit,
Le silence c’est son cri
Tu la sens trembler,
La sens pleurer, apeurée
Elle saigne cette sève noire
Que tu as éduquée
La promesse d’être tué
Chaleur d’éternel été
Mais à travers le brouillard
On ne voit que le passé
Tu as bonne conscience
Mais pourtant tu y pense
Problème d’innocence ?
Tu rêves de flammes où tu danses

Une parole, un décret,
L’arbre qui cache la forêt
Sincère prise de conscience
Entre pétrole et essence
Mais comment peut tu désigner
Un seul responsable
Coupables, ils sont tous coupables
Ils se sont tous mis à table
Mais à travers le brouillard
Nous sommes tous misérables
Tu vas pouvoir l’entendre crier
Dans un souffle glacé
A tous les vices infligés,
Les fléaux déchaînés




9. Melancolie

MELANCOLIE

Je ne veut plus broyer de ce noir
Qui s’immisce entre chaque interstice
Du vide encore lisse
Et de rêves trop propices à la

Mélancolie

Je ne veut plus de ses images
Qui sans cesse m’apparaissent
Comme de mordantes caresses
Et qui en proie me laisse à la

Mélancolie

Oublier pour dépasser
Et nier pour oublier
Triste nécessité
Pour qui veut s’aveugler
Et penser se libérer
Sans aucun remords
Sûr de sa volonté
Pour oublier les torts

 


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