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SOTER LYRICS
"La Danse des Walkyries" (2004 Demo)
1. Le Grand-Duc 2. L'Éternelle Patrie 3. Bielgorod 4. Le Caporal de Province 5. En ces Lieux 6. L'Hymne Païen 7. Faste 8. La Dernière Tempête
1. Le Grand-Duc
Le Grand-duc hante le ciel de la septentrionie
Il sème la peur et l'épouvante parmi les êtres du jour et de la nuit
Le Grand-duc règne parmi les faibles et le dieu
Prince des légions de la haine son trône se trouve aux confins des cieux
Le Grand-duc est adoré par de terribles fidèles
qui comprennent la réalité et qui touchent la fibre de l'éternelle
Le Grand-duc chante la sombre mélopée du plus grand guerrier
Elle pénètre dans le plus profond des antres
Le Grand-duc amênera la fin dans la guerre, la haine et le sang
Un avenir qui n'est pas si lointain qui sera à la gloire des puissants
2. L'Éternelle Patrie
De sur mon arbre noir
L'image déformée par les pleurs
Une vision terne
Impose à la vie sa triste image...
Là où la saleté de la guerre
Rejoint la nuit du ciel
Dans la lointaine grisaille
Une stelle perdue
Le pays sans vie, l'éternelle patrie
La marche des suivant de l'ombre
Plusieurs pour n'être qu'un seul
Deul pour n'être plus personne
Là ou la terreur de la guerre
Rejoint la haine des cieux
Dans la pluie froide
Une stelle perdue
Indice nocturne des âmes égarées
Convergence de ceux qui ne seront plus
Avec les fatigues des sans peur
Avec les peines des sans nom...
La où la sépulture des morts
Sous la boue les ensevelira tous
Lepays des sans vie
L'éternelle patrie
Là ou la terreur de la guerre
Rejoint la haine des cieux
Dans la pluie froide
Une stelle perdue
Personne n'est le bienvenu
Dans le pays des sans vie
L'éternelle patrie
3. Bielgorod
Battue, perdue, une lande de vent,
grise de cendres au-dessus de la ville
où les derniers ont été consumés.
Ils ont embrasé le ciel et la terre.
Teinté l'ocre de rouge, le noir d'orangé.
Ils ont maquillé la vie en pleurs,
chaque fois une âme de givre ouvre
son œil sur des ombres hallucinées.
Parmi les bourrasques d'une autre tempête
Sont-ils une centaine vivant encore ?
Étendus pourtant dans le magnifique linceul blanc,
mourant pour une forteresse qui ne les protégera pas.
Dans la symphonie du sang répandu
Hommage aux morts de Bielgorod
Le sang jaillira dans le sacrifice
Ils renaîtront de par leur race
Au plus pur de l'honneur et de la souffrance.
Hommage aux morts de Bielgorod
4. Le Caporal de Province
Le Rêve
La pureté du Nord sur les ailes de Wagner
La beauté inconnue aux pieds d'une mitre en papier
Entrevue mais sans peine, juste une malédiction,
un clin d'œil la vision embrasée d'espoir.
Là où le peuple pleure, la gloire est sans douleur
Le reniement et le fanatisme reprenent leurs droits.
Le rictus se forme sur une bouche déjà déformée par la peur
Un hurlement au ciel évoque les hordes d'un empire déchaîné.
La Vie
Le froid éclaire et parfume la pièce en nuit d'hiver.
Le passé pourtant trop réel espère à de vaines profusions
Voici la paix sans trêve, le faux pas du pouvoir !
Éclairé par mille images,
rabaissant par orgueil sa propre victoire
Les cendres s'envolent comme de fines fleurs
s'entretuant comme à plaisir.
Les fils de la vanité de nouveau se renouent
Dans la branche délaissée,
qui fait figure de devenir aussi grosse que le tronc.
L'horreur béatifiée
Les rivières débordent du flot des hommages
Libérées par la haine d'un idéal suprême,
prophétique et sans faille.
Le moment de pure grandeur est passé,
Les casques bombés sont autant d'îlots à franchir
Pour qu'en deçà déjà certains prennent leur vie à pleines mains
pour enfin l'élever au rang du sacrifice.
Le parcours brûle et flamboye
Pour ceux, depuis trop longtemps enfermés
5. En ces Lieux
Richesse, terrestre, noblesse, laisse
Dans ces lieux éloignés, sur ces terres oubliées
Ce cache une grande nature, un royaume pur
Là où la lune brille d'heure en heure
Laissant passer qu'une simple lueur
Expliquant toutes les douleurs
Que l'homme peut faire pour son bonheur
Sur ces terres vierges, inexploitées
Mais menacées par l'homme et ses péchées innés
Se trouve une grande richesse qui caresse l'oeil de l'homme
Mais il a peur de cette noirceur et la pleurde tout son coeur
Car sans clarté il est ruiné et ne peut changer sa vanité
Il devra se contenter d'aller chasser son gibier
Et oublier son temp passé avec fierté et sans pitié
Pour pouvoir manger et continuer d'endommager
Et d'exploiter ce sans payer pour ses pécéchés
Il devra connaître la mémoire de son histoire
Gloire a ceux qui ont compris que la vie
Est là où nous ne l'avons prise
6. L'Hymne Païen
Les divinités oubliées
Dans mon âme sont célébrées
La terre, les forêts, les mers et le ciel
Sont les dieux auxquels je suis fidèle
Je chante la gloire des dieux nordiques
Et la destruction des fausses vertus
Pour que revienne la fierté du guerrier
Et les valeurs du temps passé
Des forces enfouies
Dans la nature nordique
Dans les profondeurs de notre patrie
Pour la renaissance de l'idéologie puriste
Compassion, repentir et pitié
Sont les valeurs vouées au bûcher
Du paganisme éternel triomphant
De la répugnante médiocrité du vatican
Je chante la gloire des dieux nordiques
Et la destruction des fausses vertus
Pour que revienne la fierté du guerrier
Et les valeurs du temps passé
7. Faste
8. La Dernière Tempête
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