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OUTRAGE LYRICS
"L'ignorance, c'est votre sentence" (2007)
1. Violence 2. Rage 3. Malcommodations 4. Stress 5. Héritage 6. Chaos 7. Fléau Social 8. Traqué 9. Trahison 10. Le Tireur
1. Violence
Les agressions pleuvent à tour de bras
Car on tue et s’entretue
Guerre raciale, guerre fatale
Bain de sang, massacre sanglant
Barrière de langue et pauvreté
Mise à pieds, vie de taudis
Comme un coup de masse
Ça laisse des traces
On gueule, on hurle, on se révolte
On perd patience dans la violence
Couleur de peau, vie de ghetto
À coup de couteau dans le métro
Y’a des tensions, des explosions
C’est la folie dans l’hystérie
Comme un coup de masse
Ça laisse des traces
Les assassins fous qui courent les rues
Sont jugés et libérés
Justice qui triche, justice de riche
Violeurs de l’ordre
Juge du désordre
Il y a des maniaques, des démoniaques
On nous condamne à la violence
Comme un coup de masse
Ça laisse des traces
2. Rage
Toé qui bois comme un trou
Pis quand t’es saoul tu deviens fous
Tu bûches, tu cognes comme un mental
À en devenir bestial
Si on te regarde, tu t’enrages
Tu te soulages dans ta rage
Tu es impulsif, agressif
Tu te déchaînes dans ta haine
Y’a rien à faire quand t’es en transe
T’es hystérique dans ta violence
Tu te révoltes par vengance
Et ta folie n’a plus de sens
Tu t’enlises dans la bêtise
Tu paranoïes dans ta hantise
Tu es trop ivre dans ta dérive
Alcoolique, tu t’ennivres
Tu nous fais chier, tu nous écoeures
Et plus heavy et ciboire, tu meurs
Toi qui bois comme un trou
Pis quand t’es saoul tu deviens fou
Tu bûches, tu cognes comme un mental
À en devenir bestial
3. Malcommodations
Chuis tanné, révolté, méprisé, bafoué
Ils s’imposent et s’opposent, ces racistes extrémistes
Leur intolérance, question de religion
Non à l’intégration, malcommodations
Mon pays de liberté
Qui vous a tous accueilli
Québec, c’est notre patrie
Il faut combattre la tyrannie
Ils nous détestent, ils nous contestent
Brandissent la charte, pour nous faire chier
La femme soumise, vie voilée, vie volée
Tradition, religion, malcommodations
Mon pays de liberté
Qui vous a tous accueilli
Québec, c’est notre patrie
Il faut combattre la tyrannie
Ils nous détestent, ils nous contestent
Brandissent la charte, pour nous faire chier
Pas question de plier, ils doivent tous s’intégrer
Pas de respect, pas de pitié, le peuple en a assez
Pas de concessions
La solution ? Déportation
Malcommodations
Malcommodations
Malcommodations
4. Stress
Stress, stress, stress, stress
Stress, stress, stress, stress
Travailler c’t’une vie de chien
Tous les matins, c’est l’enfer
Se lever pour se faire chier
Dans l’trafic, crise de panique
Je perd patience
J’frole la démence
Chus impulsif
Et agressif
Trop de pression
Plein de démons
Chus tourmenté
Stressé
Une émergence anticipe la violence
Folie en détresse faut que je me
Vide de mon stress
Stress, stress, stress, stress
Suer, se surpasser
Au prix de sa santé
Compression
Compétition
Campagne de peur
Intimidation
Du haut de leur tour
Comme des vautours
La direction
Gèrent en cochons
Les profiteurs
Ils m’écoeurent
Je vomis
Sur leurs profits
Une émergence anticipe la violence
Folie en détresse faut que je me
Vide de mon stress
5. Héritage
Pluie de bombes, orages de haine
La guerre qui se déchaîne
On ne compte plus les tombes
Enfants de la violence
Qui subissent l’intolérence
Armés comme des guerriers
Sans jamais jouer
Soleil noir, nuages de feu
Leur guerre n’est pas un jeu
Survivre dans la peur
Crever de faim sans fin
VOICI LEUR HÉRITAGE
Éclair de guerre, tonnerre d’enfer
Leur univers est un calvaire
Vie brisée, vie brimée, enfants rendus sauvages
Qui en bavent de rage
Armés comme des guerriers
Sans jamais jouer
Soleil noir, nuages de feu
Leur guerre n’est pas un jeu
Survivre dans la peur
Crever de faim sans fin
VOICI LEUR HÉRITAGE
6. Chaos
La destruction de la planète
Désespoir de fin du monde
Des tornades et tsunamis
Inondation, dévastation
Secousse sismique
Catastrophique
Feux de forêts et couche d’ozone
Pandémie, virus qui tuent
Odeur de mort, visions d’horreur
Laisser faire et tolérance
Nucléaire et pollution
Amazonie ravagée
L’or noir déversé
La terre souffre
L’humain s’essouffle
C’est la famine
C’est la survie
7. Fléau Social
Il y a des vandales et des scandales
Malade mental, problème racial
À Montréal c’est infernal
Fléau social, bien-être social
Dans l’engrenage du chômage
Des prises d’otages jusqu’au carnage
Pédiphilie, pornographie
Hémorragie de sans-abri
Familles brisées, femmes agressées
Enfants violés et mutilés
Une politique de parasites
Qui est régie en hypocrite
À Montréal c’est immoral
À Montréal c’est infernal
Quand tu es pauvre à Montréal
Tu deviens antisocial
8. Traqué
Ils sont sautés dans le dash
Pis ça leur prend du cash
Vestes anti-balles, armés pour tuer
Devant la banque, ils se sont arrêté
Cagoules baissées
"Hold-up" ils ont crié
Tout le monde couché
Personne ne bouge
On se tient le corps raide
On ferme sa gueule
Silence de mort, ils vident les caisses
Les sacs remplis, ils sont sortis
Face à face avec les cochons
Déchargent leurs armes
Pour se sauver
Poursuite en char rue Notre-Dame
Vaut mieux crever
Que de se faire pogner
Brulé les rouges
À 100 milles à l’heure
Les nerfs à vif
Comme des fugitifs
Sirène hurlante et fusillade
La mort qui frappe sans pardonner
9. Trahison
Toute ta vie, tu l’as trichée
Mais c’est trop tard pour y penser
Tu es complice de tes supplices
Il n’y a plus de place pour ta carcasse
T’as beau te sauver
T’as beau te cacher
T’es mieux de prier
Ils se sont fiés, tu as renié
Tu as stoolé, les fesses serrées
Tu vis à l’ombre et puis tu sombres
Comme un Judas, tu creuses ta tombe
T’as beau te sauver
T’as beau te cacher
T’es mieux de prier
Tu es pourri et une chienneté
T’as un visage à deux faces
Tu es complice de tes supplices
Y’a plus de place pour ta carcasse
T’as beau te sauver
T’as beau te cacher
T’es mieux de prier
10. Le Tireur
Frappant du regard, inconscient de son désespoir
Visage hagard, sort son arme – il tire
Il tue car il se croit martyr
Pointant dangeureusement son arme
Sans pitié pour celui qui verse
Autour de lui les premières larmes
Il répend la mort comme une averse
Balle perdue, esprit tordu
On ne le sait plus, mais le tireur tue
Depuis longtemps, ses larmes ne coulent plus
Depuis longtemps, son âme crie vengeance
Depuis longtemps, planifié son carnage
Depuis longtemps, il a cru à l’absolu
Ignoré, rejeté, refoulé, déshumanisé
Quelles sont les vraies raisons
Qui l’ont poussé à perdre la raison
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