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INIQUUS LYRICS
"Hymne à l'Extermination" (2005 Demo)
1. Extermination 2. Observez 3. Luxure Nécrophile Partie I 4. L'Odieux 5. Luxure Nécrophile Partie II 6. De Noires Hordes d'Ames 7. Démence
1. Extermination
Extermination de toute vie.
Hypocrisie, torture, génocide,
viol, destruction, haine…
Ces mots ne sont pas utopiques.
Rien d’autre ne nous anime.
Telle est notre nature,
l’humanité n’est que démence…
inintelligible démence.
Tout ce que nous haïssons,
tout ce que nous sommes :
une vaste et perpétuelle ignominie.
Je rends hommage à notre férocité
qui n’a d’égale que notre cruauté.
Si futile, si froide, si noire, si cruelle ;
cette éphémère beauté n’est que laideur.
Litanie à notre haine et noirceur.
L’extinction de notre race est proche,
mon rêve se réalise enfin.
Extermination de toute vie.
2. Observez
Observez ce que vous êtes,
si vous ne pouvez vous y résoudre,
observez ce que je suis.
Aucun effort, si grand soit-il,
ne peut rebuter ma nature profonde.
Je hais, je trompe, je désire l’omnipotence,
les souffrances que j’inflige me sont jouissance.
Que pensiez-vous à l’instant ? Que je suis fou ? Pensez donc mieux.
Durant votre fugitive, négligeable vie,
Ne vous est-il jamais arrivé de haïr, de frapper,
de tromper, de tuer ?
N’avez-vous jamais éprouvé un certain plaisir
à supplicier un être…
Ne vous voilez pas la face sur les origines
et les finalités de l’existence.
Il me parait impossible que l’on puisse s’en accorder en les saisissant. Mais faites le si vous tenez plus que tout à vos pitoyables
et insignifiantes vies.
Réprouvez les si votre minimum de rationalisme
et de lucidité vous touche presque.
Ou bien faites ce qui est fait la plus grande partie du temps :
ignorez, fermez les yeux.
Ce texte vous horrifie peut-être,
vous répugne sans doute,
Les idées y étant développées ne vous ayant soi-disant jamais effleuré l’esprit.
Ces mots sont pourtant mon âme en lettres.
Observez ce que vous êtes,
si vous ne pouvez vous y résoudre,
observez ce que je suis…
Une misérable larve.
Observez ce que nous sommes ;
des vermines parasites de ce monde.
3. Luxure Nécrophile Partie I
Ma substance est vidée de toute vie,
mon cerveau m’étreint de sa folie,
Plus rien ne m’importe, tu dois crever.
Je trempe ma lame dans tes viscères,
et m’enfonce jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Déchirant tes tièdes intestins,
je t’observe à l’agonie,
ton regard gémissant me supplie.
Enfin, ton souffle se tait.
Enfin, tes yeux se révulsent.
Enfin, la mort te pénètre.
Enfin, tes lèvres s’abstiennent.
Ton cadavre se refroidit contre le mien.
Seul ton antre charnel peut me donner plaisir,
je m’enlise dans tes chairs, si froides, si étroites.
Je te baise jusqu’à ce que tes os brisent,
jusqu’à ce que tes chairs rompent.
Je me noie dans la profondeur de ton sexe glacial.
Ton ventre marbré de gris caresse le mien.
Tes paupières violacées m’extasient.
La sublime alchimie de ta chair bleue m’enivre…
4. L'Odieux
L’homme est poursuivi par l’espoir de se trouver une raison de vivre. Cette raison est la même depuis l’aube de la création, cette raison la voici : la haine, l’odieux.
De la haine découle toute vie,
nous engendrons pour notre suprématie.
Ce sentiment est la substance,
l’essence même de l’être humain,
Donnant et reprenant notre sang.
La vie est une aversion de toute forme dissemblable. L’homme est obsédé par l’idée de se trouver une raison d’être…
L’odieux.
Notre haine est donc notre moi profond,
avec l’amour elle est la source de l’existence.
Obnubilé par des rêves fanatiques,
Ton esprit te pousse à espérer que ces sentiments sont contraires. Si peu d’éléments les séparent.
Tout ce que je méprise tu l’aimes, tout ce que tu méprises je l’aime, l’amour est la haine.
L’odieux.
Tout se confond, je ne discerne plus.
La compréhension t’appartient.
Aime les autres,
ce que tu es et ton esprit restera confiné.
Aucune solution n’est alors imaginable,
la moins éloignée de la perfection pourrait être…
La mort totale et finale…
L’odieux.
5. Luxure Nécrophile Partie II
Je plonge,
replonge sans cesse dans ta secrète rose,
ainsi que dans ton sexe.
Ta viande gorgée de ma semence danse sous les coups de mon désir.
Tes pestilentes entrailles laissent échapper de profonds borborygmes.
Je dévore ta vulve bistre, putride.
Ma lame s’insinue entre tes jambes,
lentement elle tranche tes chairs tendineuses.
Ton pubis, ton ventre, ton poitrail, ta gorge.
Tes côtes rompent offrant à mes yeux un délicat amoncellement d’intestins s’agrippant les uns aux autres.
Je lèche ton sourire avant de m’y glisser une dernière fois.
J’arrache tes organes.
Ton cadavre pullule de vermines,
ce n’est plus qu’un amas d’infecte.
Tu retournes à la terre.
6. De Noires Hordes d'Ames
Tu as compris et ne pouvais plus être dans ce monde.
Tes yeux laissent transparaître de noires hordes d’âmes.
Notre essence luit à travers eux.
Ta chair m’est restée et me restera,
je l’embrasse de ma tendre haine.
Une impression, un sentiment m’obsède,
celui d’une main effleurant ma peau.
Est-ce toi ou bien mon esprit, me conduisant à la démence ?
La lame meurtrière gît encore dans ton sang bordeaux.
La même étoffe nappe l’antre maternel dans lequel tu baignes.
Mon corps frêle et tremblant t’y rejoint,
se glissant parmi tes membres.
Sœur de mon âme, soleil de mon être.
Ma saignée se mêle à la tienne, la ravive et l’exalte.
Un cortège de clarté,
une ample transcendance imprègne mon être.
Aucune pureté, aucune lumière, aucune bonté,
Seuls des turpitudes, de l’infâme, de l’immonde.
Notre essence…
notre essence luit à travers le regard.
Le regard de ces deux amants entrelacés qui donnent l’air de se repousser.
Ils me répugnent platement.
Elle se tient à mes côtés terne et vide.
Ses yeux dévorent son visage.
Elle me méprise tout autant que je la méprise comme cela a toujours été le cas.
Nous naissons, proliférons,
Profitant pleinement de la vie et de ces soi-disant innombrables beautés.
Lamentable erreur que de croire en ces éphémères simulacres,
Ceux-ci nous masquent ce qu’est véritablement la mort.
L’arbre de la science du bien et du mal.
Ouvrez les yeux…ouvrez vos âmes…
7. Démence
Ils me parlent, sans cesse, m’ordonnent,
me possèdent, nuit et jour,
ils sont en moi.
Ils me soufflent que la vie n’est pas un miracle, mais une finalité en soi,
Une erreur, se suffisant à elle-même, s’exterminant…
Mon cœur gît là, s’éprenant des sentiments les plus intolérables,
Les plus inaltérables mais incertains.
Quelques échappatoires, me font grâce de me surseoir à la démence la plus totale.
Je contemple, j’admire cette suffisance.
L’alcool s’écoule, lentement,
dans mes veines, sans cesse.
Il m’emporte, dans une folie meurtrière.
Du sang jaillit de ma chair noire,
d’une pureté limpide et sordide.
Une exaltation sans égal.
Tout se précipite, m’apparaît.
NOUS SOMMES DEJA MORTS.
Une harde malsaine noie ce monde,
tel ce sang noir qui s’étend au sol.
Tuez vous, en massacrant toute forme de vie. EXTERMINEZ !
Répandez la mort, le reflet de nos âmes.
Ils me parlent, ils sont en moi, je suis eux.
La noblesse est néant.
Je suis déjà mort.
Nous sommes déjà morts…
Mes balles éclatent des crânes,
carcasses de chair tiède et collante.
Tout gicle, une balle me libère de l’aliénation.
Ralliez vous à la folie humaine.
Massacrez…tuez sans pitié…Suicidez vous.
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