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FOREST OF SOULS LYRICS
"Prémices D'une Épopée" (2003 Demo)
1. Créature 2. Égérie 3. Naissance 4. Mirage 5. Impasse 6. Nouveau Monde 7. Cristale
1. Créature
2. Égérie
Ne plus se souvenir de tous ces visages
Ne plus se souvenir de toutes ces contrées.
Oublier pour être un peu plus libre et partir,
Oublier pour tout laisser derrière moi.
Me passer de ces visages agréables,
Délaisser aussi la souffrance et les doutes,
Me libérer de ce lourd fardeau encombrant,
Partir loin de cette moiteur qui m’accable.
Je souhaite de la fraîcheur, de l’inattendue,
Le souffle et les vents de la renaissance.
J’ouvrirai bientôt la grande et lourde porte,
Laisser la chambre de ma vie passée.
Mais une flamme s’allume, loin dans les profondeurs.
Elle se tend et elle brûle mon esprit qui se brouille.
Mais une flamme s’allume, loin dans les profondeurs.
Elle se tend et elle brûle mon esprit qui se brouille.
Car le visage grimaçant et ce rictus permanent,
S’imposent alors à mon esprit.
Son pouvoir s’accroît lentement, devant ma vie se brisant,
Me contraignant à son égérie …
Je souhaite de la fraîcheur, de l’inattendue,
Le souffle et les vents de la renaissance.
J’ouvrirais bientôt la grande et lourde porte,
Laisser la chambre de ma vie passée.
Mais une flamme s’allume, loin dans les profondeurs.
Elle se tord et elle brûle mon esprit qui se brouille.
Mais une flamme s’allume, loin dans les profondeurs.
Elle se tord et elle brûle mon esprit qui se brouille.
Car le visage grimaçant et ce rictus permanent,
S’imposent alors à mon esprit.
Son pouvoir s’accroît lentement, devant ma vie se brisant,
Me contraignant à son égérie …
Mes muscles se tordent, ainsi que mon âme,
Ma voix s’essouffle et devient cassée.
Pourquoi ma subjectivité m’imposerait,
Des choses que je refuse !!!
Elle n’est là que pour me servir.
Je rie, je chante et je hurle
Car je suis devenu le visage grimaçant.
3. Naissance
Dissimulé sous cette encolure hybride,
Les vents sont rapides au dessus des plaines,
Ils tourmentent à leur gré mes feuillages insolents,
Continuant leurs courses inlassablement.
Le flambeau se dresse à l'ouest des hommes,
Devant ma danse cyclique.
Le manège éternel se poursuit, alors même que la sage grise se montre.
Un jour, cruel, il me gerce. Un autre, juste, il me nourrit;
Caché, il laisse maintes lumineuses danser à leur tour.
Mais, mon existence connaît un autre tourment.
Je réchauffe de mes bras mon enfant.
Je l'ai conçu, il me ronge du corps à l'essence.
L'intimité de ce qui se touche, est maîtrisée
Par les astuces de son esprit,
Sa ténacité étant si grande. Il me brûle la peau et me gâte le sang.
Il arrache mes viscères et mes flots de larmes n'étanchent plus sa soif de grandir.
Je ne suis que sa première étape,
Et je sais que son regard se tourne au dehors.
Je ne suis que sa première étape,
Et je sais que son regard se tourne au dehors.
Je ne suis que la rive d'où il embarquera.
Mais je sais que son départ coïncidera au glas de mon existence.
Jeune je fus, moi qui me flétris, loin, loin de son tumulte.
Mais comment pleurer un privilège, fut il le plus douloureux ?
Car je suis la mère unique et mon destin est d'enfanter.
Je souhaite mettre ici bas, l’enfant prodigue que je n’aurais pas.
Je souhaite mettre ici bas, l’enfant prodigue que je n’aurais pas.
Je souhaite mettre ici bas, l’enfant prodigue que je n’aurais pas.
Je souhaite mettre ici bas, l’enfant prodigue que je n’aurais pas.
Le flambeau se dresse à l'ouest des hommes,
Devant ma danse cyclique.
Car un autre se développe en mon sein et ma chair, mortellement blessés.
Par celui maintenant éloigné de moi, éloigné de moi, éloigné de moi !!!!!!
Le cuir ne peut être suffisamment dur …
4. Mirage
5. Impasse
Profond marécage, vapeur, brume …
Profond marécage, vapeur, brume …
Profonde forêt hors du jour,
S’étalant au loin, loin de nos regard …
Gigantesques branches,
Dessinant des ombres, dessinant des ombres …
Silencieuses créatures habillées de boue.
Odeur suffocante brisant leur quête
Forçant les voyageurs au recul
Poursuivis par cette faune visqueuse.
Lente en rampant, mais tenace à la chasse
Leur odorat développé les guident vers leurs proies
Lente en rampant, mais tenace à la chasse
Leur regard aiguisé s’amuse de leurs peurs
L’espoir d’un jour approcher,
Cette grande enceinte, les maintient en vie.
Ce règne végétal refuse leur venue,
Et les laisse seul …
Constatant leur impuissance, et sentant les prédateurs
Toujours plus intensément, toujours plus intensément,
Ils restent immobiles abandonnant tout espoir,
De clémence, de clémence …
Les yeux des créatures luisent d’impatience et d’avidité …
Hystériques elles bondissent vers eux, libérant leur sauvagerie
Hystériques, hystériques et sauvagerie !!!!
Festoyons ensemble compagnons devant ce spectacle.
Nos animaux si bien dressés nous offrent à tous tant de joie.
Tant de joie, de plaisir, tant de joie, de plaisir …
« - Regardes le mien dévorer cette femme, n’est il pas si bien élevé ?!?
- Je ne trouve pas, regarde plutôt l’enfant du mien, dans sa gueule !!! »
RIRE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
6. Nouveau Monde
Grandes et sombres montagnes se dressant au-delà des steppes de nos pays…
Nos périples furent grands, nos épées si souvent brandies.
Nous voici arrivés au pied de ce nouveau monde !
Car un vieux mage nous l’a professé un jour.
Nous voici arrivés au pied de ce nouveau monde !
Nous avons alors abandonné nos femmes et nos terres.
Nous voici arrivés au pied de ce nouveau monde !
Nos périples furent grands, nos épées si souvent brandies.
Nous voici arrivés au pied de ce nouveau monde !
Espoir et sérénité sont pour nous une réalité
Enfin parvenus à nous.
Nos périples furent grands, nos épées si souvent brandies.
Nous voici arrivés au pied de ce nouveau monde !
Car un vieux mage nous l’a professé un jour.
Nous voici arrivés au pied de ce nouveau monde !
Nous avons alors abandonné nos femmes et nos terres.
Nous voici arrivés au pied de ce nouveau monde !
Nos périples furent grands, nos épées si souvent brandies.
Nous voici arrivés au pied de ce nouveau monde !
Mais tous bonheurs se payent,
Car voici la fin de ce récit :
Au fil des ans, sans qu’ils s’en aperçoivent
Leur visages changèrent.
Leurs nouveaux instincts annihilèrent leurs mœurs,
Développant leur agressivité
Découvrant de nouveaux plaisirs,
Ils se délectèrent de leur propre chaire.
Où sont les douceurs de nos foyers jadis abandonnés
Abandonnés, abandonnés, abandonnés.
Morsure, blessures, plaies, plaies.
Morsure, blessures, plaies, plaies.
7. Cristale
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