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DISABLUST LYRICS

Disablust

"Disablust" (2004 Demo)

1. Destruction de toi
2. Le Pourquoi du Comment
3. Disablust
4. Souvenirs
5. Psychose







1. Destruction de toi

Chacune de tes plaies me rend plus forte
Ta douleur m’enlève ce poids, elle m’avorte
Ton sang impur est sur mes mains
Contre ma haine, le meilleur des vaccins
Je vois ta première larme, aurais-tu peur ?
Tout changera… si tu meurs
Ton corps enchaîné, je suis fascinée
Les gouttes de sang sont appréciées
Aujourd’hui c’est mon tour, ça y est
Quelle jouissance de te voir terrifié

Je ne veux plus me mentir
Je ne veux plus me detruire
Mon âme est morte et mon corps saigne
Je ne serai plus la même

Maintenant les rôles ont changé
La scène n’est que très peu modifiée
Simplement, à toi de souffrir
Simplement, à moi le plaisir
Ici, dans ma tête schizophrénique
Une âme plus forte pour te détruire
C’est ma vengeance obsessionnelle
C’est torturer ton corps abject
Admire ce liquide qui ruisselle
C’est la mort que je t’injecte

Quel privilège… vider tes veines…
C’est ma détresse… qui te dissèque…
Enfin vengée… plus violentée

Tu hurleras dans l’ombre
Pourriras dans ce trou sombre
Je tiens la lame qui t’écorche
Le rasoir sous ta gorge
Pleure ton désespoir
Laisse moi savourer ma gloire

Le vice m'a adopté, je ne serai plus
Je saurai t’humilier comme toi tu l’avais fait




2. Le Pourquoi du Comment

Comment en suis-je arrivé là ?
Comment as-tu osé faire ça ?
Comment pourrais-je oublier ça ?
Comment toujours comment, trop de questions y’a plus qu’ça…

J’me suis souvent demandé, quand tout a commencé
Ce qui te faisait plaisir, toujours à me tripoter
Mon corps de fillette, petite poupée humaine
Innocente et fragile, rêvant du prince qui m’aime
Des années ont passé, sans pouvoir oublier
Les sévices endurés de nos petits secrets
J’ai senti ta jouissance comme ma propre souffrance
Et aujourd’hui encore j’en subi les conséquences
Petite fille, écoute moi, je suis ton maître, tu es à moi
Ne répète pas ce que l’on fait, les grands ne le comprendraient pas
Je t’apprendrai à m’obéir, y’a pas de honte à me faire plaisir
Baisse ta culotte petite sotte, tu dois rester là j’ai fermé la porte
Arrête tout de suite de pleurer, tu ne peux rien que m’exciter
Tu verras tu m’remercieras, de t’avoir fait découvrir ça
Dis toi qu’ça aurait pu être pire, même si t’avais l’impression de mourir
Je t’aime mon ange et c’est normal, ne t’inquiète pas j’n’ai rien fait de mal

Je ne pense pas qu’un jour, j’pourrai t’oublier
On n’peut même plus me toucher, mes entrailles sont souillées
Je suis refermée, repliée sur moi-même
Mais comment expliquer tout çà à l’homme que j’aime
Entendre parler de toi me fait froid dans le dos
La famille ne sait rien, je porte seule le fardeau
Un jour je parlerai, ou je me supprimerai
C’est trop dur de vivre ainsi, j’ai plus ma place ici
Tant de tracas pour une simple petite affaire
Petite conne réfléchie, une autre aurait fait l’affaire !
Tant d’années écoulées et remuées dans ma tête
Aujourd’hui j’regrette pas, j’regrette rien en fait
D’autres comme toi, ont subi le même sort
J’t’ai eu c’est pas ta faute, sois heureuse t’es pas morte
Toute n’ont pas eu la même chance que toi
Désormais j’peux plus rien, j’suis désolé oublie -moi




3. Disablust

Lust attaque, matraque, débarque, t’embarque dans son calvaire

Qu’est-ce t’a à gueuler pourquoi tu vocifères
Achève celui qui t’a lancé la première pierre
Défend toi d’celui qui t’humilia, qui te perçoit
Qui t’a battu comme si t’étais parasitaire
Tes délires paranoïdes te persécutent
Tu ne sais vraiment plus comment faire
Il n’y a plus rien sur terre qui te préoccupe
Mets fin à ton épopée suicidaire
Tes déviances malsaines t’ont mené à ta perte
Tu n’es pas divin comme dans tes rêves
Ta folie chronique te semble si inerte
Ton dessein imaginaire te surélève

Dans les cieux je m’élève je me sens flotter dans ma tête
Je suis libre comme l’air personne ne peut
m’empêcher d’être
Si seulement je pouvais me libérer de tout ces liens
Ma vie est un enfer, où suis-je, je n’me souviens plus de rien

On m’appelle le fou, fermé dans son image
Comme un lion dans sa cage, oui je suis fou de rage

Regardez moi en face, osez m’affronter
Toujours vos regards ne cesseront de toucher
Il n’y a plus que moi qui pourrait arrêter
De tourner en rond et enfin d’avancer

Reviens ici tout de suite ne t’enfuis pas sale traître
Déserteur du chaos, tu sais que tout doit disparaître
Prends ta misère sur toi, amène la dans l’abysse
De ton être inférieur qui a déshonoré le maître
Tes délires paranoïdes te persécutent
Tu ne sais vraiment plus comment faire
Il n’y a plus rien sur terre qui te préoccupe
Mets fin à ton épopée suicidaire
Tout est fini pour toi, tu n’as plus rien à vivre
Retourne dans tes foutus rêves qui t’enivre
Ma colère corrosive va te poursuivre
Va brûler en enfer au lieu d’essayer d’me suivre




4. Souvenirs

Encore ! Une fois de plus, la messe sonne
Encore ! Une fois de plus, tu la dévores

Elle ne peut plus y échapper
Ce soir, encore tu viendras l’humilier
Mais elle ne veut pas subir ni pourrir
Et pourtant, tu continues de la salir
Tu l’écrases, tu ne vois pas que tu lui fais mal
Pourtant ses larmes devraient te parler
Elle ne dit rien, on ne la comprend pas
Chaque nuit est une torture
La douleur est devenue une habitude
Mais ce qu’elle ressent n’a plus d’importance
C’est tellement plus simple de se servir dans le lit de l’innocence

Elle ne veut plus oublier
D’ailleurs le mal est fait
Après s’être lamenter
Elle préfère hurler
Ensevelit de rage, elle crache la haine que tu lui as encré
Et dans son âme meurtrit, reflète ce souvenir
Tout le monde vit dans l’ignorance
Et elle a soif de vengeance
Mais il n’y a plus rien à faire
Ils veulent tous l’effacer
Mais toujours ses cauchemars continueront de la hanter




5. Psychose

Mon âme implore la mort de mon histoire enfin je quitte ce milieu emplie de désespoir
Ma chère et tendre proie à tout sacrifice, Sainte Marie mère de tous les vices.

Avorte la chair et ronge les nerfs de la colère pour satisfaire mon dessein – suie la voix en toi
Je prends la haine de ma misère en décalage avec mon ère – il n’y a rien à faire
Le temps attaque mais je m’échappe tout en sachant qu’un autre m’attrape – possession de soi
Ma vie défile en un éclair, rappelée à l’heure par le tonnerre – agonie soudaine

Epoque malhonnête – Destruction en tête
Trop d’douceurs amères – Pour tout foutre en l’air
Je n’peux lus rien faire – Honneur à la fête
Dites moi comment faire – Je n’peux plus me taire
Plus rien n’peux me plaire – Ni me satisfaire
Pitié aidez moi à en finir
Je me suis trompée – j’peux plus respirer
Les stigmates de l’art devraient suffire

Harmonie malsaine – douleur dans la haine
Coup d’état futile – futile et inutile
Etat léthargique – forme antipathique
Langage diarrhéique – je reste statique
Je vomis mon âme – transperce de ta lame
Ma conscience fragile et immobile
Je foudroie d’un éclair – le sang de ta colère
Vision pathétique et malhabile

 


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