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CRéPUSCULE HIVERNAL LYRICS

Mers Artificielles, Forêts de Lunes et Fontaines de Sable

"Mers Artificielles, Forêts de Lunes et Fontaines de Sable" (2007 Demo)

1. Déshumanisée par trop d'Humanité
2. Manifeste d'Absence
3. Gunnbjorn Fjeld
4. De Nuit Blanche en Nuit Blanche







1. Déshumanisée par trop d'Humanité

Afin de défendre ce que tes yeux bandés perçurent un jour comme une cause bénéfique
Tu as ouvert ton coeur aux pathétiques souffrances d'êtres grégaires ingrats et inférieurs
Pour tenter en vain d'apporter à cette humanité tant chérie quelque support psychologique
Tu as sacrifié les plus douces années de ta vie de femme, délaissant ainsi ton égoïste bonheur
Tu refusas l'offre que te fit la main caressante du luxe éhonté et de ses bienheureuses promesses
Pour prendre celle d'un pendu au sort lié à sa propre corde, au nez rongé par la bouteille enchanteresse...

... Et où t'as mené cette extravagante folie ?
Donne-leur donc attention, affection, présence et vie
Il ne te le rendront que par leur hautain et risible mépris
Leur sourire n'affiche rien d'autre que leur hypocrisie...

Il n'y a pas plus de Dieu bon pour t'offrir pardon et vérité derrière l'autel poussièreux d'un prêtre pédophile
Que de paradis dans les nuages de pollution flottant au-dessus des montagnes de déchets que tu nommes "villes"
Aucun royaume de rédemption n'ouvre ses portes en les lieux de perdition que sont vos plus immenses églises
Aucun bonheur ne t'attend dans l'après-vie, excepté peut-être celui de ne plus avoir à supporter cette vie de hantises...

Laisse donc ce rasoir imaginaire glisser avec grâce et volupté sur tes séduisantes veines...

Que toute la divine pitié qui guidait ton coeur se perde en les méandres de ta dépression avec ces derniers remords
Que ta chaleureuse compassion se noie avec un irrépréssible effroi sous la cire coulante des cierges mortuaires
Que ton dernier sourire devienne à jamais un rictus de haine absolue reflétant la cruauté de ton indésirable sort
Que la gaie lueur de tes yeux s'abîme en l'extrême noirceur de ta nouvelle vision du monde que l'amour exaspère...

...Puisse-t-on alors entendre maintenant
Ton rire dément à tous les enterrements
Laisse-moi ressentir en ce même instant
Toute la froideur de tes mortelles intentions...

Laisse donc ton besoin excessif de chaleur humaine dégénerer en un Culte de la Mort
Un abîme dérangeant d'apathie, de pessimisme et de masochisme au lit tissé d'inconfort
Laisse donc ce rasoir imaginaire glisser avec grâce et volupté sur tes séduisantes veines
Et emporter tes larmes agonisantes dans une violente bourrasque annonçatrice de ta géhenne...

Deuil, 26/05/2005/ 07/01/2006




2. Manifeste d'Absence

Quand le spirituel ornement de cet amas de chair flasque qu'est mon corps le quittera à jamais
Quand la surface de mon épiderme se craquelera jusqu'à n'être plus que putrides et hideuses rides
Et que toutes les sensations traversant et animant mon être disparaîtront en les remous de Léthée
Ce délicat et infernal supplice qu'est mon agonie se terminera-t-il enfin sur une dernière touche morbide ?

Aucun des rêves que chassa mon austère scepticisme n'est revenu se réaliser
Les prophètes et leurs saintes paroles n'ont rien laissé de ma volonté
La vérité divine qu'en mes entrailles j'ai cherché jamais ne me fut dévoilée
Et ma vie n'est plus aujourd'hui à mes yeux qu'une plaie béante infectée...

Quand tout ce que l'on aurait pu trouver en moi de fierté s'est évanoui en fumée
Quand mon regard mourant a perdu les lueurs que sont espérance et humanité
Et que la compassion des masses devient un lourd et insupportable fardeau
Reste-t-il encore la moindre once de vie pour illuminer ce maudit tombeau ?

J'ai exhumé la triste dépouille de la vérité, oui -
En hurlant la damnation sur les lieux saints de cette terre
En sentant s'accumuler sur mes épaules le poids des années
En me roulant en pleurs dans les cendres de mes pères
Et dans la froideur de Son étreinte à la fois si crainte et désirée...

Certains disent connaître celle-ci mais le sourire illuminant leurs béats visages les trahit
Je méprise avec force violence mon affaiblissement, me sentant supérieur dans ma folie
Car je sais qu'aucun Eden ne m'attend et qu'aucune lumière ne caressera plus mon corps en les lieux où je me rends
Les dernières brumes de bonté et d'indulgence qui habitaient mon coeur se sont perdues avec mes rêves d'antan...

J'ai nié l'amour d'un Dieu qui n'est pas le mien en niant ma propre existence
J'ai perdu une foi qui ne m'a jamais guidé mais ma géhenne ne fut pas de flammes
Considérez ces quelques paroles comme un ultime manifeste de mon absence
Puisse cette dernière vous dévorer de l'intérieur de par ses malséants charmes...

Deuil, 29/09/2005/ 06/01/2006




3. Gunnbjorn Fjeld




4. De Nuit Blanche en Nuit Blanche

 


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