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CATHARSIS LYRICS
"Briser les silence" (2004 EP)
1. Ratbougries 2. Qu´on me laisse partir 3. Le ciel 4. ...A la faveur de la nuit 5. Plus loin 6. Les secrets de tes songes
1. Ratbougries
Ratbougris
La bête aux mille et un visages
Sournoisement avance
Elle aboie sa minable rage
Tout en crachant sa suffisance
Elle change les gens en roquets gris
Qui empoisonnent le quotidien
Puis elle laisse gronder sans fin
L’épais nuage de leur connerie
Retenez-la !
Retenez-la !
Ou retenez moi !
Elle règne sur tout un bestiaire
Où grouille les petits comme les grands
Les temps n’ont rien fait à l’affaire
Son trône déborde de prétendants
La bête se roule dans la fange
Celle de son monde cloisonné
Oh non, que personne ne dérange
Sa malfaisante médiocrité
Retenez-la !
Retenez-la !
Ou retenez moi !
Que reste t’il à faire enfin
Contre ses morsures répétées
Et ne plus être menacé
Par son bien trop violent venin ?
Des coups de gueules par millier
Pourraient apaiser la rancœur
Mais laissons là les coups de pieds
Pour un seul mépris salvateur.
Retenez-la !
Retenez-la !
Ou retenez moi !
2. Qu´on me laisse partir
Qu’on me laisse partir
Si une lueur pointe devant moi
Pourquoi ne pas avancer vers elle
Comme l’envie n’est plus là
Laisser se déployer mes ailes
Si seulement je pouvais me lever
Et marcher vers la lueur
Cela fait tellement longtemps
Que ma volonté se meurt
Qu’on me laisse partir et regarder d’en haut
Plutôt que mourir en attendant l’aube
Qu’on me laisse partir enfin je pourrais vivre
Sans jamais souffrir, jamais souffrir
Aucun de vous n’a de raison
De m’imposer de respirer
Venez voir comme c’est bon
Les erreurs de la création
Sont-ils capables de comprendre
Que la mort est préférable ?
C’est ma place qu’ils devraient prendre
Etre un pantin tiré par ses câbles
Qu’on me laisse partir et regarder d’en haut
Plutôt que mourir en attendant l’aube
Qu’on me laisse partir enfin je pourrais vivre
Sans jamais souffrir, jamais souffrir
Fermons les yeux et rêvons un peu
Tu m’entraînes par la main si loin
Mais tu viens avec moi, en esprit en tous cas
Ne t’inquiètes pas non, ne t’inquiètes pas
Fermons les yeux et marchons un peu
Tes larmes de demain
Armerons tes deux mains
Tu me regarderas une toute dernière fois
Un regard sur ma vie
Avant que je ne touche le soleil.
Qu’on me laisse partir et regarder d’en haut
Plutôt que mourir en attendant l’aube
Qu’on me laisse partir enfin je pourrais vivre
Sans jamais souffrir, jamais souffrir
Fermons les yeux
(qu’on me laisse partir)
Fermons les yeux
(qu’on me laisse partir)
Fermons les yeux et rêvons un peu
Tu m’entraînes par la main si loin
Mais tu viens avec moi, en esprit en tous cas
Ne t’inquiètes pas non, ne t’inquiètes pas
Fermons les yeux et marchons un peu
Tes larmes de demain
Armerons tes deux mains
Tu me regarderas une toute dernière fois
Un regard sur ma vie
Avant que je ne touche le soleil.
3. Le ciel
Le ciel
Le ciel est sombre, il étouffe les couleurs
Il avive les ombres et enflamme nos peurs.
Cerveau bloqué, bien trop d’images
Gorge serrée, muette rage
Pourquoi ?
Pourquoi ?
Ce chemin si noueux
Dis moi,
Pourquoi ?
Cet irrémédiable adieu
Le ciel est froid, il fait trembler le corps
Eprouve notre foi, en jouant ces accords.
Larmes contenues, douleurs intenses
Coups de poignards dans les silences
Pourquoi ?
Pourquoi ?
Ce chemin si noueux
Dis moi,
Pourquoi ?
Cet irrémédiable adieu
Lentement autour de nous,
La nuit attise le malaise.
Nous laisse comme un arrière goût
D ’amertume et de braise.
Larmes sur nos visages,
Sources de brûlures intenses
Reflet de nos souffrances,
A la dérive vers un autre rivage.
Pourquoi ?
Pourquoi ?
Ce chemin si noueux
Dis moi,
Pourquoi ?
Cet irrémédiable adieu
le ciel se tait
Il étale le silence
le ciel est triste
Il pleure pour moi…
…l’ami qui s’en va
4. ...A la faveur de la nuit
A LA FAVEUR DE LA NUIT
C’est à la faveur de la nuit
Qu’elles nous assaillent sans prévenir
Elles poussent nos portes sans un bruit
Et ne veulent plus ressortir
Elles rendent obscures les idées
Et les ombres menaçantes
Elles déploient l’obscurité
Dans nos âmes chancelantes
Près de moi, tu me semble si loin
Ensorcelé par ces voix
Près de moi, elles ne te lâchent pas
Emprisonné dans leurs bras
Ouvre la porte de tes craintes
Libère toi de leur étreinte.
C’est à la faveur de la nuit
Que résonne plus violemment
Leur obsédante mélodie
Dans les couloirs de l’inconscient
Elles nous mettent à nu doucement
Et peu à peu nous désarment
Puis laissent couler lentement
Le long cri muet des larmes
C’est dans la saveur de la nuit
Que finalement l’on s’abandonne
Et tout d’un coup s’épanouit
Le doux sommeil qui pardonne
Elles disparaissent avec l’aurore
Quand les murs deviennent oranges
C’est la vie après une mort
C’est l’harmonieux ballet des anges.
5. Plus loin
Plus loin
Laisser des traces où il n’y en a pas
Gravir ces marches qui mènent là-bas
Je pourrais lever les yeux et plus loin regarder
Je pourrais poser le pied qui me mènerait
Plus loin
Toujours plus loin
Franchir ces portes et passer le seuil
Seulement avancer, de sa prison faire le deuil
Je pourrais fermer les yeux sans regarder
Je devrait poser le pied qui me mènerait
Plus loin
Toujours plus loin
C’est dur d’oublier de rêver
De regarder le vide tout emmener
De pleurer tous ses regrets
Et d’attendre, un jour peut-être
La nuit espère seulement
Ceux qui ont peur de la rencontrer
Moi je sais maintenant
Que je suis prêt à aller
Plus loin
Toujours plus loin
6. Les secrets de tes songes
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