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BLACKTHORNS LYRICS
"Palingenesis" (2004 Demo)
1. Introspection 2. Berceau de tristesse et de haine 3. Demain n'existe pas 4. L'écume des pleurs 5. Anathème
1. Introspection
2. Berceau de tristesse et de haine
Berceau de tristesse et de haine
comment ai-je pu te déserter?
Apprendre l'essence du mot aimer
au détriment de ton domaine
Matrice inculte de l'aigreur
laisse moi clore l'oeil en ton sein
Caresser ce fiel de la main
sombrer ensuite sous la torpeur
Et songer que nul être humain
ne puis haïr comme je le puis
Le goût amer de ce fruit
la forme imprécise qui la nuit
Observe ma décrépitude
esquissant l'ombre d'un sourire
Demeurer là plutôt que fuir
naissance lasse d'une hatitude
Berceau de tristesse et de haine
comment ai-je pu te délaisser?
Aimer maintenant je le sais
c'est absorber chaque jour sa peine
Michelange Hannecart 24/11/2004
3. Demain n'existe pas
Je ne suis un homme riche, dans l'ombre est mon empire
cependant j'ai perdu la source de ma fortune
D'un coup la vie s'occulte, s'effacent les moindres rires
Des ténèbres, la lumière jallira de la lune
En cette noire lueur, j'observe mon espoir
je suis une rose d'ébène qui sans honte s'en nourri
Merci petites épines me servant d'exutoir
Je tire ma révérence, un aurevoir a la vie
Plus jamais dans le ciel l'ombre froide d'un nuage
car triste à jamais , je serai parmis eux
Comme il est bon parfois d'enfin tourner la page
Déçu, je n'aurai su, ce que c'est d'être vieux
Pardonnes moi un jour, je préfère te laisser
dans un riche univers, là où je ne suis pas
J'ose espérer que lui te laissera rêver
impuissant je ne puis que songer d'être las
Michelange Hannecart octobre 2004
4. L'écume des pleurs
J'ai silloné les mers et vu l'écume des pleurs
se briser sur l'éceuil des relents de l'ivresse
J'ai cotoyé le sein d'une verte déesse
absorbé son essence pour palier ma douleur
J'ai aspiré l'eden sous l'étreinte de l'absinthe
et vu milles palais en ces songes délicieux
J'ai avalé le rêve tel un repas copieux
à la table bancale d'une maudite sainte
Une saison en enfer où je vogue sur les flots
d'une mer aux reflets de rubis et d'opale
Car la fée boit mon sang et mon âme devient pâle
abandonnés de tous dans l'entre du chaos
J'ai silloné les mers et vu l'écume des jours
me noyer lentement jusqu'à une mort certaine
J'ai cotoyé les anges et leur plumes par centaines
ne me font oublier celle qui fut un amour
Michelange Hannecart 2/12/2004
5. Anathème
Oh dieu, si tu pouvais entendre
toutes les injures que je profère
prends ces insultes et pour te pendre
cette belle corde faites de misère
Ignoble bâtard bénéficiaire
de toute ma haine et mon mépris
Avec mon verbe entaille ta chaire
De part ton sang mon âme revi!
Car tu m'enlève la femme que j'aime
celle pour qui je donnerai ma vie
Sur mon trône, je prône l'anathème
Par ma main tu seras detruit!
michelange 14/04/2004
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